Réchauffement des océans par le fond, fonte des glaciers de l’Antarctique et du Groenland par le dessous


Les phénomènes présentés ici sont largement documentés. Les informations indiquées sont relayées par :

Curieusement, Ben Davidson n’en parle jamais…

Voici aussi une présentation d’Arthur Viterito, un professeur en physique du globe en la retraite : The Geothermal Paradox: How the Earth’s Second Largest Heat Source May Be Driving the Most Recent Warming (2023) – webpdf.
Il présente les éléments qui étayent le fait que l’activité géothermique, bien que a priori négligeable en terme de densité de puissance (0,1 W/m2 vs 1000 W/m2 pour le flux solaire), joue un rôle majeur sur le réchauffement de l’atmosphère via son influence sur la circulation thermohaline.

Les océans se réchauffent par le fond

Les éléments présentés ici proviennent des documents suivants :

Les études sur lesquelles se basent le discours du GIEC à propos du réchauffement des océans ne se basent que sur des études de l’évolution de la température des eaux dans la zone supérieure comprise entre 0 et 2000 mètres de profondeur.

Cependant, dès lors que l’on s’intéresse aux températures des zones plus profondes, et en particulier du fond de l’océan, cela met en évidence des sources de chaleur très importantes.

Dans la partie intitulée « Observation 10 », TES propose une analyse qui met en évidence que les anomalies de températures au fond des océans sont largement sous-évaluées et que de telles anomalies ne peuvent pas être expliquées par les modèles climatologiques actuels.

Il commente la figure ci-après, intitulée « L’hypothèse d’un flux insignifiant* en provenance du fond des océans n’est pas supportée par les données ».

  • couche 0 – 2300 ft : 122 zJ
  • couche 2300 – 6560 ft : 62 zJ
  • ensemble des couches plus profondes : environ 25 zJ

Ces valeurs sont cohérentes avec celles rapportées par une étude de la NASA*.

On en déduit que 184 zettajoules ont été accumulés dans la couche 0-2000 m (6560 ft).

Pour la zone en-dessous de 2000 m, TES s’appuie sur deux études différentes*. Celles-ci s’accordent sur le fait que 1/3 de la chaleur accumulée en-dessous de 2000 m est retenue dans la couche comprise entre 2000 et 4000 m (dite « profonde ») tandis que les 2/3 restant sont accumulés entre 4000 et 6000 m (zone « abyssale »). Ainsi, on en déduit que la couche « profonde » a accumulé environ 8 zJ tandis que la couche « abyssale » en a accumulés 17.

TES procède ensuite à un traitement de données par lequel il répartit ces quantités de chaleur par couches de 250 m d’épaisseur (valeurs de la 3ème colonne du tableau).

Par ailleurs, il a établit une estimation des volumes d’eau océanique représentés par chacune des couches de 250 m (2ème colonne).

Ces deux colonnes permettent de déduire une quantité de chaleur volumique accumulée sur la période 1993-2017 (4ème colonne, valeurs en GJ/km3).

Un nouveau traitement est appliqué pour « normaliser » les valeurs en les rapportant à une situation de profondeur constante de 5000 m (5ème colonne). D’après TES, cette analyse met en évidence une accumulation de chaleur volumique au fond des océans qui équivaut à 71 % de celle en surface : une telle accumulation ne peut s’expliquer que par un fort flux provenant de l’écorce terrestre.

J’avoue ne pas avoir compris cette étape et ne pas être convaincu par la valeur avancée par TES ! Cependant, sans entrer dans un « data crunching » aussi compliqué, on peut déjà évaluer la quantité chaleur volumique accumulée pour les 3 grandes zones, « surface » (0 – 2000 m), « profonde » (2000 – 4000 m) et « abyssale » (4000 – fond). En prenant les valeurs 184, 8 et 25 zJ pour les quantités de chaleurs accumulées et en divisant par les volume concernés, on trouve (en TJ/km3) :

  • surface : 271
  • profonde : 31
  • abyssale : 51

Autrement dit, les couches « abyssales » ont accumulé plus de chaleur par unité de volume que les couches « profondes » (environ +63 %).

Une telle situation est assez surprenante si on considère comme « dérisoire » l’apport de chaleur par le fond (via l’écorce terrestre, l’activité volcanique, etc…), d’autant plus qu’une partie non négligeable de la chaleur reçue au fond est nécessairement évacuée vers la surface.


Un autre phénomène oblige à remettre en question les explications communes concernant le réchauffement des océans. Il s’agit des « panaches »* de chaleur qui surgissent en quelques jours en certaines zones des océans (zones qui changent d’une occurrence à l’autre).

* mot anglais plume. Le terme blob est aussi utilisé.

Ce sujet est développé par TES dans la section intitulée « Observation 7 ».

La CS documente ce phénomène dans les pages 30 à 35 du CS-CR.


Les glaciers de l’Antarctique et du Groenland fondent par le dessous

Éléments extraits des documents suivants :

Une vidéo de CS présente les principaux éléments qui étayent ces allégations : Scientists Have Discovered the Real Reason for the Melting of Glaciers (7′ – 2021 – attention, style « catastrophe »)

En Antarctique

La perte de glace se situe surtout dans la zone dite « ouest »*, tandis que le reste la masse de glace reste stable voire augmente dans les autres zones.

* En Antarctique, toutes les directions mènent vers le pôle nord ! Par convention, on appelle « nord », la direction du méridien 0°. La direction « ouest » est donc la direction du méridien 90°W).

Il se trouve que la zone ouest est aussi une zone de forte activité volcanique :

Au Groenland

Une fois n’est pas coutume, commençons par signaler que le fait que le Groenland fond par le dessous a fait l’objet d’un article publié sur le site de CNN : Greenland’s ice is melting from the bottom up – and far faster than previously thought, study shows (22 Feb 2022) . Lien CNN.

L’étude en question n’est pas clairement citée mais il s’agit très probablement de celle-ci : Rapid basal melting of the Greenland Ice Sheet from surface meltwater drainage, publiée en mars 2022.

Les auteurs y attestent que la vitesse de fonte à la base des glaciers est supérieure de plusieurs ordres de grandeurs aux prédictions et précédentes évaluations . Cependant, cet article explique ce phénomène par un mécanisme qui implique les eaux provenant de la surface.

Pourtant, la présence de zones chaudes sous-jacentes est mise en évidence par d’autres études antérieures telles que celle dont provient la figure ci-après :

Ceci corrobore l’analyse proposée par le site Plate Climatology et déjà citée auparavant à propos de « blob » de chaleur dans l’océan : Geologically Induced Northern Atlantic Ocean “Warm Blob” Melting Southern Greenland Ice Sheet. Lien vers Plate Climatology.

Une autre publication, cette fois de l’institut Karpinsky en Russie présente une étude de modélisation du panache magmatique envisagé :

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