La Terre est-elle entrée dans une phase cataclysmique ?
Màj 30 octobre 2024
AVANT-PROPOS : La thèse présentée est si époustouflante et inquiétante pour quiconque la découvre qu’il est naturel et sain de soupçonner les contenus qui la véhiculent d’être au mieux fantaisistes, au pire une manœuvre de plus de démoralisation-division-diversion des psychés. Le sujet des contenus qui relèvent du fear-porn* voire des psy-ops* est abordé plus loin dans ce message d’accueil.
Cependant, si j’ai pris le temps d’élaborer ce site, c’est parce que j’en suis arrivé à récolter suffisamment d’éléments « tangibles » – c’est-à-dire vérifiables, objectivables voire quantifiables – qui corroborent l’idée principale de la thèse en question.
NOTE : SITE EN COURS D’ÉLABORATION – la structure des pages/idées est en place. Les principaux documents de références sont indiqués et les personnes anglophones peuvent y trouver les détails. Reste encore des graphiques à importer et explications en français à rédiger.
Ce site présente divers aspects et variantes d’une thèse selon laquelle notre planète Terre serait entrée à la fin du XXème siècle dans une phase cataclysmique dont le paroxysme serait atteint d’ici 2050*.
Loin d’être une première dans l’histoire de l’humanité, une telle phase serait récurrente avec une périodicité d’environ 12 000 ans, voire même 6 000 ans selon un des investigateurs.
Plusieurs marqueurs indiqueraient l’entrée dans cette phase. Un des objets de ce site est de présenter des documents qui étayent chacune de ces affirmations et, le cas échéant, d’étudier les liens de causalité entre ces marqueurs :
- l’accélération de la dérive des pôles magnétiques. Celle-ci est sans commune mesure avec ce qui se produisait les siècles précédents et laisse envisager qu’il s’agit d’une excursion géomagnétique (plus d’info…) ;
- l’affaiblissement de plus en plus rapide du champ magnétique terrestre, champ magnétique qui joue le rôle de bouclier de protection vis-à-vis des rayonnements et perturbations solaires et cosmiques. Cet affaiblissement est une conséquence de la dérive/excursion géomagnétique en cours (plus d’info…) ;
- des tempêtes géomagnétiques plus puissantes qu’auparavant, à intensité d’éruption solaire égale (plus d’info…). Ces effets sont des conséquences de l’affaiblissement du bouclier magnétique ;
- des aurores boréales et australes visibles à des latitudes beaucoup plus basses par rapport à ce qui était observé il y a quelques décennies lors d’éruptions solaires d’intensités comparables. Ce phénomène est une des manifestations, la plus visible et spectaculaire, des tempêtes géomagnétiques ;
- le réchauffement des océans par le fond et la fonte des glaces de l’Antarctique et du Groenland par le dessous (plus d’info…) ;
- l’intensification de l’activité sismique (plus d’info…) ;
- la multiplication de signaux inquiétants concernant l’activité volcanique (plus d’info…) ;
- la multiplication des événements climatiques extrêmes (pluies diluviennes, tornades, ouragans, fortes chaleurs, sécheresses… plus d’info…).
Parallèlement, les recherches en géologie des 50 dernières années ont apporté beaucoup d’informations mettant en évidence la survenue de multiples phases cataclysmiques au cours des 60 000 dernières années. Ces informations corroborent la thèse selon laquelle les signaux actuels indiquent le début d’une nouvelle de ces phases (plus d’info…).
Si divers récits ancestraux évoquent le fait que l’humanité aurait déjà vécu des phénomènes dévastateurs exceptionnels tels que déluges et événements solaires terrifiants, il s’agit ici de présenter les éléments factuels qui étayent cette idée.
Il va s’en dire que les émissions de dioxyde de carbone liées aux activités industrielles humaines ne peuvent être pointées comme étant la cause de tous ces bouleversements. Pourtant, comme chacun sait, la thèse la plus largement diffusée soutient que l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère constituerait la principale cause du réchauffement des océans et de la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes. Cependant, une observation clé met à mal cette thèse : les mesures indiquent que les variations de températures précèdent celles du taux de CO2 (plus d’info…).
Une piste explicative plus convaincante est celle d’une modification du noyau de notre planète. Cela aurait deux conséquences :
- une déstabilisation du champ magnétique. Celle-ci a elle-même pour conséquence l’affaiblissement du bouclier magnétique et donc un afflux d’énergie sous forme de rayonnements et de particules ;
- une modification de la dynamique magmatique résultant en un réchauffement de l’écorce terrestre.
Ces deux points permettent de rendre compte non seulement de l’élévation de température du globe mais aussi de la dérive des pôles magnétiques, de l’affaiblissement du bouclier magnétique, de l’intensification de l’activité sismique.
En outre, l’observation de changements rapides sur d’autres planètes de notre système solaire laisse penser que cette phase cataclysmique, et probablement les précédentes, ne concernent pas uniquement notre Terre.
Selon une variante de la thèse, notre Soleil lui-même serait l’objet d’un phénomène extraordinaire mais néanmoins périodique de micro-nova (plus d’info…).
Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer le déclenchement de telles phases cataclysmiques et leur caractère quasi-cyclique.
Le sujet est vaste ! Ici, il s’agit avant tout d’organiser et présenter en langue française des informations que je n’ai trouvées qu’en anglais (dont certaines traduites du russe !). Malheureusement, je ne suis pas en mesure de proposer des traductions des articles, rapports et vidéos mis en liens. Tout au plus puis-je présenter la trame argumentaire de ces documents.
* La question de l’échéance est présentée à la fin de cette page.
Qui soutient cette thèse ? Sur quels fondements ?
À ce jour, je n’ai repéré que quelques entités qui exposent la thèse de phases cataclysmiques récurrentes et l’argumentent à l’aide de données et publications scientifiques sourcées. Celles auprès desquelles j’ai récolté le plus d’informations sont :
- Ben Davidson et l’organisation qu’il anime « Suspicious Observers » : la personnalité du bonhomme me gêne parfois un peu mais le fait est qu’il apporte énormément de documentation et propose des analyses que je trouve très pertinentes ;
- The Creative Society : difficile de cerner qui est à l’origine et qui finance cette organisation. Celle-ci propose un projet qui joint des analyses scientifiques bien documentées à des propositions d’actions et un projet de société dont il ne sera pas question ici ;
- The Ethical Skeptic : blog d’un personnage anonyme qui aborde une large palette de sujets à propos desquels il fournit un grand nombre de documents et propose des analyses pointues.
Ces entités ont le mérite de rassembler des pièces éparpillées dans une perspective qui me semble « tenir la route ». En quelque sorte, elles reconstituent un puzzle dont les pièces sont issues de travaux académiques menés dans différentes spécialités et dans différents pays, ou de travaux de synthèse effectués auparavant par d’autres personnes (Douglas Vogt, Chan Thomas,…).
Dans les méandres des croyances
Le phénomène des croyances me passionne depuis longtemps, autant sur le plan psychologique que sociologique. Il ne s’agit pas ici de développer ce sujet mais je souhaite néanmoins préciser quelques éléments afin de situer ma position intellectuelle et émotionnelle vis-à-vis de la thèse présentée sur ce site.
Tel que je comprends le monde, l’être humain ne peut vivre sans croyances. Pour lui, la compréhension des expériences vécues directement ou relatées par des médias passe par l’élaboration d’une sorte de « carte psychique » qui traduit le monde et ses évolutions par des entités influentes (« forces ») et des relations de causes à effets. Cette faculté de cognition lui permet de rendre le monde intelligible et de prendre des décisions. Chaque personne vit ainsi avec des croyances concernant les phénomènes physiques, biologiques, psychiques, socio-politico-économiques ou touchant à l’essence même de l’existence (domaine spirituel, de spiritus : souffle, essence, esprit).
Ces croyances ne sont pas toujours explicitées et lorsqu’elles le sont, ce peut être en termes imagés ou à l’aide d’un langage plus rigoureux voire très formalisé. Les langages symboliques, en tout premier lieu les langues, jouent un rôle essentiel à la fois pour construire et pour partager les systèmes de croyances.
Naturellement, l’être humain ressent l’envie de partager ses croyances, parfois au point de se sentir investi par la mission de propager un système de croyances par lequel il est convaincu. C’est notamment le cas des parents qui transmettent inévitablement et plus ou moins intentionnellement à leurs enfants une grand part de leurs propres croyances.
Dans une vue quelque peu mécaniste, je distingue deux composantes majeures dans la motivation à diffuser des croyances. L’une qui consiste à partager en vue d’aider autrui à s’épanouir, à « voir plus clair » : par cette composante, l’humain souhaite partager des croyances qui l’aident lui-même dans sa compréhension du monde et qui résonnent avec ses propres sentiments profonds, peurs, désirs, espoir… L’autre composante est la volonté de mettre autrui sous emprise, de le manipuler afin d’induire certains comportements (quitte à justifier avec le classique « c’est pour son bien »).
Sans même intention de manipulation, certaines personnes ont une certaine compulsion à partager des croyances anxiogènes qui n’ont aucun fondement tangible. Il s’agit de croyances auxquelles elles adhèrent – et dont elles sont parfois à l’origine – parce qu’elles résonnent avec leur tendance anxieuse et, d’une certaine manière, lui donne une « raison d’être ».
Pour d’autres personnes, au contraire, il y a plutôt compulsion à propager des messages qui suscitent l’espoir, là encore quitte à y mettre des informations erronées voire sans fondement1 et occulter tout ce qui pourrait induire de l’anxiété.
Lorsque la composante manipulatrice est à l’œuvre, les croyances sont diffusées avec l’objectif d’activer chez autrui les ressorts de la peur, de l’espoir et des tendances superstitieuses, et ce afin d’induire certains comportements.
Lorsque ce mode d’influence est déployé à l’échelle d’une communauté ou d’un peuple, on parle de guerre psychologique.
Cela n’a rien de nouveau mais, de nos jours, cette guerre psychologique est d’autant plus omniprésente et sournoise que les canaux et les flux d’informations se sont démultipliés et que les possibilités de simuler (« faire croire à ») des événements se sont accrues. Les croyances présentées comme « scientifiquement » établies ne sont pas épargnées : institutions et revues scientifiques prestigieuses contribuent à diffuser des thèses frelatées (cf. la critique de la thèse concernant le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique). Les outils d’IA permettent de générer des articles d’apparence académique. La sophistication des « opérations psychologiques » (psy-ops) est inouïe.
Cette guerre psychologique se déploie grâce à la puissance des médias dominants mais aussi grâce à des médias d’apparences « alternatives » utilisés pour canaliser les croyances des personnes qui n’adhèrent pas aux discours dominants. Toute personne assez perspicace pour se rendre compte que les institutions-qui-font-autorité assènent un bon nombre de croyances frauduleuses, et assez curieuse pour explorer des croyances « dissidentes », fini par comprendre que beaucoup de ces dernières sont diffusées comme leurres et contre-feux pour déjouer la curiosité, diviser les groupes de dissidents et épuiser l’effort de recherche et d’organisation.
Ainsi, avec la prolifération des contenus diffusés via internet (propos, images et bandes-son), on se retrouve face à une avalanche de contenus qui véhiculent des informations fantaisistes, soit extrêmement anxiogènes (les anglo-saxons parlent de fear-porn*) soit, à l’inverse, suscitant de l’espoir en présentant une perspective « trop belle pour être vraie » (wishfull thinking*, hopium*).
Pour en revenir à la thèse présentée ici : elle est à la fois très inquiétante et difficilement croyable voire incroyable pour quiconque n’a jamais songé à une telle éventualité. Les enjeux sont si immenses qu’il ne me surprendrait pas que certaines « pièces » soient propagées comme des leurres. Cependant, mes investigations ne m’ont pas permis de conclure que l’ensemble de cette thèse est une psy-op (contrairement, par exemple, à la résurgence de discours qui défendent l’idée d’une Terre plate).
Je ne peux pas connaître les motivations profondes des entités que je cite. Les approches de Ben Davidson et The Ethical Skeptic me paraissent saines : je n’y trouve rien de superflu, le ton est dépassionné, le langage précis et les arguments bien étayés. Au contraire, je suis gêné par le côté sensationnaliste des documentaires vidéo proposés par la Creative Society et leur tendance à jouer sur la peur et la culpabilisation. Je n’en aurais pas parlé si l’organisation n’avait publié un rapport écrit qui, lui, s’en tient à présenter les arguments de façon claire et sourcée.
De façon générale, j’essaye d’évaluer au mieux la fiabilité des données et des thèses qui fondent chaque aspect d’une croyance mais je ne suis bien entendu pas infaillible. Assez souvent, je ne suis tout simplement pas en position de pouvoir vérifier une pièce (un jeu de donnée, une analyse,…).
Pour terminer ce mot d’introduction : ce site n’aborde pas les questions de la posture à adopter ou des actions à prendre vis-à-vis des événements susceptibles de se produire dans un futur proche. Je suis bien conscient que la perspective envisagée serait plus facile à considérer si on savait « quoi faire ». Le fait est que je n’ai pas de solution à proposer et j’en suis navré.
Pour ma part, j’essaye d’être lucide quant au monde dans lequel il m’est donné de vivre. Mon intention est de partager des informations dont j’ai la sensation qu’elles m’ont permis de gagner en lucidité, de mieux comprendre « ce qu’il se passe ». Puissent lectrices et lecteurs y trouver quelque intérêt.
* fear-porn : « porno de la peur » : évoque une « orgie » de contenus anxiogènes qui peuvent devenir addictifs.
* wishfull thinking : correspond en gros à l’expression « prendre ses désirs pour des réalités ».
* hopium : contraction de hope (espoir) et opium : ce terme désigne les contenus qui suscitent le sentiment d’espoir en abusant d’informations qui n’ont pas de teneur réelle (autrement dit, fantaisistes). Ce genre de contenu apaisant peut-être addictif et ses conséquences parfois rudes., surtout auprès des personnes en situation de désespoir.
* psy-op : contraction de psychological operation, soit « opération psychologique » : ce terme est apparu, me semble-t-il, aux États-Unis dans les années 1940 mais, historiquement, de telles opérations sont documentées dans des périodes bien antérieures et dans divers pays.
- Une croyance est parfois fondée une expérience intérieure, un « ressenti intime ». Dans ce cas, l’expérience est subjective et difficile à partager : ce qui constitue un fondement pour la personne en « contact » avec l’expérience fondatrice ne l’est pas nécessairement pour une autre, à moins que l’autre n’ait vécu une expérience intérieure similaire. Dans ce dernier cas, il y a inter-subjectivité et possibilité de partager une croyance commune.
Il y aurait matière à affiner cet aspect, mais ce qui importe en ce qui concerne le sujet de ce site, c’est qu’il est question de phénomènes du domaine physique et donc objectivables (on peut les décrire selon une « grille de lecture » commune à tous les humains). ↩︎