màj 15 octobre 2024 – en cours d’élaboration/affinage
Les phénomènes présentés ici sont largement et précisément documentés. Curieusement, Ben Davidson n’en parle jamais et les informations indiquées ont été relayées par :
- le rapport de la Creative Society (Climate Report, p 30 à 42);
- l’article de The Ethical Skeptic : L’alternative explicative au changement climatique que nous ignorons (au prix de notre péril) (sections appelées « Observations » 7, 9 et 10)
Les océans se réchauffent par le fond
Les éléments présentés ici proviennent des documents suivants :
- le Climate Report, p 30 à 35 ;
- l’article Alternative explicative…, observations 7 et 10 (noté TES-AE)
Les études sur lesquelles se basent le discours du GIEC à propos du réchauffement des océans ne se basent que sur des études de l’évolution de la température des eaux dans la zone supérieure comprise entre 0 et 2000 mètres de profondeur.
Cependant, dès lors que l’on s’intéresse aux températures des zones plus profondes, et en particulier du fond de l’océan, cela met en évidence des sources de chaleur très importantes.
TES / Observation 10 :
TES-AE/Figure 10B : Scénario conservateur – L’étude de Desbruyères citée identifie une large série de couches océaniques « profondes » et « abyssales » chaudes.
Un scénario conservateur (25 zJoules) est présenté dans la colonne 3. Dans ce scénario, un apport de chaleur « amorti » de 184 et 25 zettajoules et alloué, valeurs obtenues respectivement d’après le diagramme du NOAA présenté à droite et d’après la figure 10D extraite de l’étude de Desbruyères.
Cette distribution est ensuite normalisée à la profondeur de 5000 m. Les résultats théoriques obtenus sont indiqués colonne 5.
Cela met en évidence que la quantité de chaleur répartie dans les diverses zones d’anomalies situées en contact avec le fond équivaut à 71% de la chaleur contenue à la surface. Ce phénomène est ignoré par la climatologie.
De plus, il faut prendre en considération le fait que, contrairement à la chaleur contenue dans la couche superficielle, la chaleur présente dans les couches profondes est constamment et rapidement véhiculée vers la surface par l’effet d’advection et des courants ascendants.
Article de Damien Desbruyère cité : Deep and abyssal ocean warming from 35 years of repeat hydrography. 2016. Geophysical Research Letters 43(19):10,356–10,365.
Lien Ifremer.
En outre, des phénomènes de plus en plus fréquents de « panaches »* de chaleur qui apparaissent dans certaines zones de l’océan sont incompatibles avec l’explication d’un réchauffement par l’atmosphère.
* mot anglais plume. Le terme blob est aussi utilisé.
CS-CR/Figure 39 : Anomalie de température dans l’océan Pacifique Sud le 25 décembre 2019.
Source: Hot blob: vast patch of warm water off New Zealand coast puzzles scientists. (2019, December 27). Lien vers The Guardian.
CS-CR/Figure 40 : Carte des températures en surface en mai 2010 illustrant la vague de chaleur marine (en rouge) dans l’océan Atlantique Nord.
Source : Geologically Induced Northern Atlantic Ocean “Warm Blob” Melting Southern Greenland Ice Sheet. Lien vers Plate Climatology.
Les glaciers de l’Antarctique et du Groenland fondent par le dessous
Éléments extraits des documents suivants :
- le Climate Report de la CS, p 35 à 42 (désigné par CS-CR);
- l’article Alternative explicative… de TES, observation 7.
Une vidéo de CS présente les principaux éléments qui étayent ces allégations : Scientists Have Discovered the Real Reason for the Melting of Glaciers (7′ – 2021 – attention, style « catastrophe »)
En Antarctique
La perte de glace se situe surtout dans la zone dite « ouest »*, tandis que le reste la masse de glace reste stable voire augmente dans les autres zones.
* En Antarctique, toutes les directions vont vers le pôle nord ! Par convention, on appelle « nord », la direction du méridien 0°. La direction « ouest » est donc la direction du méridien 90°W).
CS-CR/Figure 41 : Variations de la masse de glace (échelle de gauche, en milliards de tonnes) et du niveau de la mer (échelle de droite, en millimètres) en Antarctique sur la période 1992-2017.
– La courbe pourpre représente le taux moyen de perte de glace en Antarctique. – La courbe verte est le taux de perte de glace dans la région ouest.
– La courbe jaune indique la tendance dans la région est, cette tendance est positive (gain de glace).
Source : The IMBIE Team. (2018). Mass balance of the Antarctic Ice Sheet from 1992 to 2017. Nature, 558, 219–222.
https://doi.org/10.1038/s41586-018-0179-y
CS-CR/Figure 43 : Cette carte indique la quantité de glace accumulée ou perdue de 2003 à 2019. Les zones violettes et rouges sombre montrent des taux de pertes élevés a modérés le long de la côte ouest, tandis que les zones bleues indiquent des accumulations de glace à l’intérieur des terres.
Source : Pervasive ice sheet mass loss reflects competing ocean and atmosphere processes. (2020). Science, 368(6496), 1239–1242. https://doi.org/10.1126/science.aaz5845
Il se trouve que la zone ouest est aussi une zone de forte activité volcanique :
CS-CR/Figure 44 : carte des volcans « actifs » (en cours d’éruption) et « dormants » (potentiellement actifs) sur le continent Antarctique. Il y a une nette concentration le long du rift ouest. Il s’agit d’une zone de faille active qui traverse le continent et permet au magma sous-jacent de remonter et alimenter les volcans.
Source : West Antarctic Glacial Melting from Deep Earth Geological Heat Flow Not Global Warming – (2016) – Lien vers Plate Climatology
CS-CR/Figure 45 : Présence d’un panache de magma sous la région Marie Byrd (Antarctique ouest) mis en évidence par tomographie sismique.
Source : Influence of a West Antarctic mantle plume on ice sheet basal
conditions. (2017). Journal of Geophysical Research: Solid Earth, 122(9), 7127–7155. https://doi.org/10.1002/2017jb014423
Au Groenland
Une fois n’est pas coutume, commençons par signaler que le fait que le Groenland fond par le dessous a fait l’objet d’un article publié sur le site de CNN : Greenland’s ice is melting from the bottom up – and far faster than previously thought, study shows (22 Feb 2022) . Lien CNN.
L’étude en question n’est pas clairement citée mais il s’agit très probablement de celle-ci : Rapid basal melting of the Greenland Ice Sheet from surface meltwater drainage, publiée en mars 2022.
Les auteurs y attestent que la vitesse de fonte à la base des glaciers est supérieure de plusieurs ordres de grandeurs aux prédictions et précédentes évaluations . Cependant, cet article explique ce phénomène par un mécanisme qui implique les eaux provenant de la surface.
Pourtant, la présence de zones chaudes sous-jacentes est mise en évidence par d’autres études antérieures telles que celle dont provient la figure ci-après :
CS-CR/Figure 48 : Tomographie sismique du Groenland à 150 km de profondeur. En rouge sont indiquées les zones « basses vitesses ». Celles-ci correspondent aux régions où la température est plus élevée.
La ligne pointillée représente l’une des reconstructions possible du tracé du panache de chaleur/magma (âges en millions d’années).
Les points bleus indiquent les zones où les analyses radar ont mis en évidence de l’eau sous le glacier.
Source : Melting at the base of the Greenland ice sheet explained by Iceland hotspot history. (2016). Nature Geoscience, 9, 366–369. https://doi.org/10.1038/ngeo2689
Ceci corrobore l’analyse proposée par le site Plate Climatology et déjà citée auparavant à propos de « blob » de chaleur dans l’océan : Geologically Induced Northern Atlantic Ocean “Warm Blob” Melting Southern Greenland Ice Sheet. Lien vers Plate Climatology.
Une autre publication, cette fois de l’institut Karpinsky en Russie présente une étude de modélisation du panache magmatique envisagé :
CS-CR/Figure 49 : Source : Le panache d’Islande contribue à la fonte des glaces du Groenland – (2016) – lien vers Institut Karpinsky.