Modifications du noyau terrestre


La Creative Society propose comme explication intermédiaire aux phénomènes observés le déplacement du noyau. Ce n’est d’ailleurs pas une proposition théorique à proprement parler puisque, d’après les sources indiquées, ce déplacement aurait été détecté au moment où il a eu lieu, vers 1997-1998.

De son côté, The Ethical Skeptic développe une théorie qui implique une série de transitions de phases des structures cristallines ferriques présentent dans le noyau et le manteau.

Version CS

D’après CS, un déplacement du noyau aurait été mis en évidence vers 1997-1998 (CS-CR p52 à 54).
Remarque : si c’est effectivement le cas, ce point serait plutôt à ranger dans la section Phénomènes observés.

Sources indiquées :

  • Barkin, Y. V. (2011). Sinhronnye skachki aktivnosti prirodnyh planetarnyh processov v 1997-1998 gg. i ih edinyj mekhanizm [Synchronous spikes in the activity of natural planetary processes in 1997-1998 and their unified mechanism]. in Geologiya morej i okeanov: Materialy XIX Mezhdunarodnoj nauchnoj konferencii po morskoj geologii [Geology of Seas and Oceans: Materials of the XIX International Scientific Conference on Marine Geology]. Moscow: GEOS, 5, 28-32 (pas de lien web indiqué)
  • Zotov, L. V., Barkin, Y. V. & Lyubushin, A. A. (2009). Dvizhenie geocentra i ego geodinamika [The motion of the geocenter and its geodynamics]. In 3rd. conf. Space geodynamics and modeling of global geodynamic processes, Novosibirsk, September 22-26, 2009, Siberian Branch of the Russian Academy of Sciences. (pp. 98-101). Novosibirsk: Geo. (pas de lien web indiqué)
  • Cox, C., & Chao, B. F. (2002). Detection of a large-scale mass redistribution in the terrestrial system since 1998. Science, 297(5582), 831–833. https://doi.org/10.1126/science.1072188

Version TES

1.  Le noyau terrestre subit des changements exothermiques extrêmes : le fer sous forme hexagonal compact (HCP), à haute énergie latente, se détache de sa couche H et pénètre dans le noyau externe où il se transforme en fer cubique liquide à faces centrées (FCC/BCC)* plus de l’énergie cinétique (chaleur latente de transition de phase). La perméabilité magnétique du noyau s’affaiblit et son dipôle géomagnétique se déplace. La rotation de la Terre s’accélère sur une base décennale en raison de la perte de couplage magnétique entre le noyau externe et le manteau. L’inclinaison axiale de rotation de la Terre change également.

* NDLR : si on se réfère au diagramme de phases représenté sur la figure précédente, le fer passe par l’état liquide dans le noyau externe pour ensuite se cristalliser sous forme FCC/BCC dans le manteau.

2.  La chaleur exothermique qui en résulte finit par atteindre l’asthénosphère terrestre. Les poches profondes d’alcanes acycliques bruts sont chauffées et accélèrent la libération de composés organiques fractionnés et volatils dans l’atmosphère. Les taux de méthane dépassent de loin les prévisions des modèles [communément admis]. Les océans, riches en carbone 12, et la toundra, désormais plus chaude, libèrent proportionnellement plus de carbone à chaque réchauffement solaire printanier.

3.  Les ceintures de transport océaniques abyssales captent ces afflux de chaleur provenant de zones de petites tailles mais néanmoins à forte contribution et désormais beaucoup plus chaudes car exposés à l’asthénosphère. Elles transportent (non par conduction, ni convection, ni rayonnement) cet apport de chaleur à travers les systèmes d’advection et de remontée d’eau océaniques jusqu’à la surface de l’océan. Les courants océaniques abyssaux (et par conséquent ceux de surface également) s’accélèrent grâce à l’ajout discret d’énergie cinétique. Les calottes glaciaires polaires de l’Arctique et de l’Antarctique fondent rapidement en hiver, de bas en haut. Les terres se dessèchent plus rapidement et les incendies de forêt éclatent plus tôt et hors saison, en particulier à proximité des panaches de chaleur.

4.  L’océan réchauffe l’atmosphère (ou ne parvient plus à la refroidir aussi bien qu’auparavant) beaucoup plus facilement que l’atmosphère ne réchauffe l’océan.
Cet équilibre exothermique entre le noyau et le manteau est cyclique et peut s’inverser à terme.