L’idée de cette section est d’évaluer dans quelle mesure les informations connues à ce jour concernant les phénomènes cataclysmiques qui ont dévasté la planète au fil des 60 000 ans passés mettent en évidence un motif récurrent et périodique.
Les phénomènes qui laissent des traces détectables depuis le monde actuel sont :
- les éruptions volcaniques (dépôts de lave et autre éjecta) ;
- les impacts de projectiles extraterrestres (cratères) ;
- les inondations massives (érosion particulière due aux puissances en jeu, traces de retrait après l’inondation) ;
- les fontes de grands glaciers comme ceux du Groenland (événements dits de « Heinrich » : dépôts de sédiments caractéristiques) ;
- les excursions géomagnétiques (variation de l’orientation du magnétisme dans certaines couches géologiques) ;
- les extinctions d’espèces (grands mammifères, homme de Néandertal) ;
- certains phénomènes extraterrestres (isotopes retrouvés dans les couches géologiques – cf. l’article concernant l’hypothèse de micro-novæ solaires)
Ben Davidson présente ses arguments en faveur d’un cycle de 12 000 ans dans les vidéos The Next Disaster – Part 1 et The Next Disaster – Part 2 (2020, 7’ et 8’).
Il y souligne notamment 6 périodes espacées d’environ 12 000 ans et marquées par :
- des excursions géomagnétiques,
- des éruptions volcaniques,
- des extinctions massives d’espèces.
Pour s’en convaincre, il faudrait examiner les diverses études académiques qui viendraient étayer ces affirmations. Un des objectifs de cette section est d’en présenter un certain nombre.
BD évoque aussi régulièrement l’hypothèse d’événements cataclysmiques de moindre ampleur aux demi-périodes (autour de 6k, 18k, 30k, 42k) (A Magnetic Disaster is Happening – 2023 – 5’30). Il s’appuie pour cela sur la mise en évidence d’excursions magnétiques qui seraient espacées d’environ 6 000 ans.
(examen plus approfondi ici…).
Une autre « pièce à conviction » mise en avant par BD pour étayer la périodicité sont les « événements de Heinrich » (plus de détails…).
La Société Créatrice (SC) avance les même quatre marqueurs (excursion géomagnétique, éruptions volcaniques, extinctions, événements de Heinrich).
De son côté, The Ethical Skeptic (TES) s’en tient à montrer que de tels cataclysmes ont eu lieu dans un passé « récent » (moins 12 000 ans en arrière) mais il ne s’est pas intéressé à la recherche d’un éventuel cycle. Cependant, il apporte une pièce remarquablement intéressante : une poterie datée de 6 500 à 7 000 ans sur laquelle figure un motif qui évoque une période chaotique de 200 ans sur un cycle de 5 800 à 6 400 ans. (cf. article Hidden in Plain Sight, section Ominous Implications of The Nubian Ostrich Egg).
De mon point de vue, la thèse d’une phase cataclysmique survenue il y a 12 800 ans ne laisse plus aucun doute. Voir cette page : À propos de la thèse d’un cataclysme au début des Dryas Récents. Cette phase marque d’ailleurs la fin du Pleistocène et l’entrée dans l’Holocène.
Cependant, une des thèses actuellement privilégiées pour expliquer cette phase est celle d’un ou plusieurs impacts de météorites. Dans la perspective de Ben Davidson, ces météorites (impactors) résulteraient de l’explosion de la micro-nova solaire mais ne constitueraient pas la seule cause des cataclysmes.
La SC n’aborde pas cette question des cratères. Un autre chercheur, Douglas Vogt, soutient que le cratère découvert sous le Groenland qui sert de « pièce à conviction » pour la thèse de l’impact est beaucoup plus ancien et qu’il n’a donc aucun lien avec cette phase cataclysmique.