Comparaison des variantes entre les thèses de ces entités


Sur le plan des phénomènes actuellement observés :

  • BD, SC et TES se rejoignent concernant la dérive des pôles magnétiques, l’affaiblissement du bouclier magnétique, la vraisemblance qu’il s’agisse du début d’une nouvelle excursion géomagnétique ;
  • SC et TES développent bien plus que BD le sujet de la modification du noyau terrestre. Cependant, ils ne proposent pas les mêmes explications ;
  • SC et TES étayent tous deux le fait que les océans se réchauffent par le fond. Ils soulignent que c’est un aspect-clé pour la compréhension des changements en cours, aspect pourtant complètement ignoré par le GIEC. Curieusement, BD aussi n’évoque jamais cette information.

En ce qui concerne les phases cataclysmiques antérieures :

  • BD et SC répertorient les mêmes marqueurs (volcanisme, excursions géomagnétiques, extinctions d’espèces, événements de Heinrich) ;
  • BD privilégie la thèse d’un délai d’environ 6 000 ans entre les phases, avec des phases plus intenses tous les 12 000 ans (notamment micro-nova solaire). La SC soutien l’idée d’un délai de 12 000 ans entre phases avec une phase sur deux plus intense.
  • TES ne s’aventure pas sur la question de la cyclicité. Cependant il certifie que des événements cataclysmiques ont eu lieu une ou plusieurs fois au cours des 12 000 dernières années. En particulier, il présente une analyse dont il est l’auteur qui met en évidence que les pyramides de Gizeh :
    • sont plus anciennes d’au-moins 3 000 ans que l’âge communément attribué ;
    • quelles ont baigné dans de l’eau marine pendant plusieurs décennies.
  • BD et TES étayent la variante selon laquelle, au cours de telles phases, l’écorce terrestre (lithosphère) se découple du manteau et se déplace. Ce déplacement brutal serait la cause de méga-tsunami. Cependant :
    • BD privilégie la théorie proposée par Chan Thomas dans les années 60 (découplage sous l’effet d’une puissante méga-éruption solaire/micro-nova et déplacement du fait du déséquilibre des masses) ;
    • TES privilégie le phénomène d’oscillation selon l’effet Dzhanibekov (du nom du cosmonaute qui a mis en évidence cet effet dans les années 80 lors d’un séjour en orbite).

Enfin, sur le plan des perspectives d’évolution :

  • Ben Davidson : par extrapolation de la courbe de décroissance de l’intensité du champ magnétique terrestre, BD prévoit que le minimum sera atteint d’ici 2040. Il pronostique la survenue d’une micro-nova solaire et d’un « décrochement » d’écorce terrestre dans cette même période.
  • La Creative Society : de par un modèle qui n’est explicité nul part, la CS pronostique une situation cataclysmique d’ici 2036 (Climate Report p78)
  • The Ethical Skeptic : TES n’indique pas d’échéance mais il considère que la situation a largement dépassé ce qu’il appelle le « point indigo », c’est-à-dire le point au-delà duquel la trajectoire à venir est à peu près certaine.