Théories concernant le « mécanisme » déclencheur et sa périodicité éventuelle


BD / « Nappe électromagnétique galactique« 

Cette théorie soutenue par BD est la plus aboutie et la mieux documentée.

D’après BD, un champ de plasma et de poussières qu’il désigne par galactic current sheet se propage en spirale et de façon ondulatoire dans le plan de notre galaxie.

Exemple d’article qu’il présente pour étayer son propos : The huge magnetic toroids in the Milky Way halo (avril 2024). La vidéo dans laquelle il commente cet article est la suivante :  S0 News Apr.3.2024 (3′).

Dans son parcours, le système solaire serait ainsi conduit à traverser périodiquement des « vagues » de ce champ, ce qui induirait les modifications constatées dans les comportements des planètes mais aussi du Soleil.

CS / Faisceau énergétique

La thèse proposée par la CS est très succincte et aucune documentation qui pourrait l’étayer n’est proposée.

En gros, le système solaire effectuerait un cycle de 24 000 ans et croiserait 2 fois par cycle un faisceau énergétique de type inconnu qui interagirait avec les noyaux des planètes.

Au fond, cela ressemble à la thèse de BD sauf que celle de CS est beaucoup plus vague (!) et sans aucune étude qui la corrobore.

En outre, CS évoque un cycle du système solaire de 24 000 ans dans la galaxie mais représente schématiquement ce cycle comme une révolution galactique alors que celle-ci est estimée à 250 millions d’années !

À propos de la période estimée

BD soutient la thèse d’une période d’environ 12 000 ans avec une alternance entre une phase majeure et une phase mineure tous les 6 000 ans environ.
CS propose une période de 24 000 ans avec une alternance majeure/mineure tous les 12 ka.

Y aurait-il un lien avec le phénomène de précession des équinoxes dont la période est évaluée à environ 26 000 ans (page wikipedia) ?

À ce sujet, des chercheurs remettent en question l’explication classique de la précession des équinoxes par un tournoiement de l’axe de la Terre. Par exemple, l’organisation Binary Research Institute (BRI) défend l’idée que le Soleil formerait un système binaire avec une autre étoile (l’étoile de Barnard). Notre système solaire aurait ainsi une trajectoire cyclique qui, du point de vue de la Terre, se manifesterait par la précession des équinoxes.

Au stade où j’en suis, ne maîtrisant déjà pas l’explication classique de la précession des équinoxes au point d’en cerner les lacunes, je suis bien incapable d’évaluer si le modèle proposé par le BRI est plus ou moins solide.

Cette petite excursion m’a en tout cas permis de prendre conscience qu’à ce jour on ne peut connaître la durée du cycle de la précession des équinoxes que par extrapolation. En effet, l’observation au fil des derniers siècles a mis en évidence que la vitesse de précession n’était pas constante. Ainsi, ce cycle est souvent assimilé à une Grande Année de 360 « jours », chacun durant 72 ans (soit 25 920 années) mais cette durée ne semble pas pouvoir être confirmée de façon « tangible ». Autant que je comprends la question, on peut tout à fait envisager une vitesse variable et un cycle d’environ 24 000 ans (c’est la cas du modèle du BRI).